Une équipe de recherche de l’Université de Kassel, en Allemagne, a développé un matériau de construction qui peut produire de l’électricité à partir de la lumière solaire.
« DysCrete » est constitué d’un béton conducteur revêtu de couches de dioxyde de titane, d’un liquide organique, d’un électrolyte, le graphite, et d’une surface transparente. Le béton devient une électrode. La conversion de l’énergie solaire en électricité suit le principe de la photosynthèse. La cellule solaire sensibilisée par un colorant ou une cellule Graetzel est une alternative à la traditionnelle cellule au silicium. Il est basé sur la recherche du chimiste suisse Michael Grätzel qui utilise un principe similaire à la photosynthèse des plantes. Afin d’optimiser le rendement, le groupe universitaire a modifié les paramètres, en remplaçant par exemple le jus de cassis originel par d’autres liquides. Le rendement envisagé est de 2 %. C’est peu, mais le coût de production est minime, les matières premières sont répandues, le système respecte l’environnement et est facilement recyclable. Les surfaces productrices potentielles sont énormes et « DysCrete » réagit à la lumière diffuse, il peut donc également être utilisé pour les murs orientés au Nord.
