Jamais emprunter n’a été aussi intéressant ! Les taux de crédit immobilier, en baisse depuis des mois, viennent de franchir un plus bas historique.

credit-immobilier-jamais-taux-nont-ete-bas

Même les ménages plus modestes en profitent

Selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA, le taux d’intérêt moyen (hors assurance et toutes durées d’emprunt confondues) est descendu à 1,62 % en moyenne sur le 2ème trimestre 2016. Depuis 2012, les crédits immobiliers ont donc été divisés par deux, et par trois et demi depuis le début des années 2000.

En somme, mieux vaut limiter son apport initial, quitte à mettre de côté une partie non négligeable de ses économies, et emprunter une somme importante à la banque.

La baisse des taux est telle qu’il est désormais possible d’emprunter sous les 1 %, y compris sur des durées longues ! Selon les derniers dossiers de financement négociés chez Vousfinancer.com, certains emprunteurs ont ainsi obtenu un crédit immobilier sur 20 ans à 0,90 %.

Comme le souligne un article publié sur le site Internet de BFM Business, ce taux record a été accordé à des ménages plus modestes. C’est donc la grande nouveauté de cette année. Jusque-là, les crédits les moins chers étaient réservés aux meilleurs profils, c’est-à-dire les ménages percevant des revenus élevés avec un apport personnel d’au moins 10% de la somme empruntée.

Pas de hausse à l’horizon

Et les taux devraient rester très bas puisque la Banque centrale européenne, notamment, a maintenu son directeur inchangé à 0 % cette semaine.

Comme l’explique un article publié dans Les Echos, « à court terme, ces crédits bas sont une bonne nouvelle pour les banques prêteuses, puisqu’ils poussent les particuliers soit à emprunter, soit à renégocier à des conditions plus avantageuses un crédit plus ancien. Mais à plus long terme, cet atout pourrait se convertir en boulet : à mesure que les banques prêtent à des niveaux aussi faibles, elles érodent progressivement le rendement moyen de leurs encours (les intérêts perçus sur l’ensemble des crédits accordés pendant la période de remboursement) ».

Source http://www.economiematin.fr/